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đ”LA CHRONIQUE DE JULIO: « AllĂŽĂŽĂŽ ! PĂšre NoĂ«lđ, tu existes vraiment ? »
Publié
il y a 2 annéesLe

Bonjour,
FĂȘte de noĂ«l, fĂȘte de la nativitĂ©, fĂȘte de la renaissance, fĂȘte de la lumiĂšre, que de qualificatifs.
La fĂȘte de noĂ«l a-t-on coutume de dire câest la fĂȘte des enfants, la fĂȘte des cadeaux et aussi de partage. Mais il faut dire que noĂ«l est devenu une fĂȘte religieuse propre aux chrĂ©tiens. Ne faut-il y voir que cela ? La naissance de jĂ©sus christ est une date clĂ© pour lâhumanitĂ© car elle recĂšle un message universel lorsquâon lâextrait du dogme qui est venu lâenfermer aprĂšs que lâesprit divin eut dĂ©livrĂ© son message. Je suis profane dans les questions touchant Ă la « jĂ©susologie », Ă la « mariologie », Ă la « josephologie ». Mais tout ce que je sais avec certitude câest quâil existe un ĂȘtre suprĂȘme.
Tout bien pesĂ©, une chose me turlupine lâesprit. JĂ©sus Christ nait tous les 25 dĂ©cembre. On sait quâil a existĂ© depuis prĂšs de 2000 ans. Pourquoi ne pas parler plutĂŽt de son anniversaire que dâĂ©voquer la naissance ? Câest dogmatique, acceptons-le.
Autre prĂ©occupation, le pĂšre noĂ«l existe-t-il vraiment ? Pour lâartiste STANLEY ENOW, le pĂšre noĂ«l nâexiste pas.
La question Ă priori est difficile Ă entendre car elle nous pousse Ă accepter que nos enfants ne sont pas aussi bĂȘtes Quand lâenfant vous demande si le pĂšre noĂ«l est rĂ©el, il se doute dĂ©jĂ de la rĂ©ponse. Il cherche surtout une approbation, une validation de votre part.
Si vous pensez alors que votre enfant a dĂ©jĂ une idĂ©e prĂ©cise de la rĂ©ponse, parlez-lui par exemple de saint Nicolas qui a rĂ©ellement existĂ© et qui Ă©tait connu pour ses cadeaux quâil distribuait aux enfants pauvres de son quartier.
Quand il est mort ; sa bontĂ© a survĂ©cu et câest ce quâon appelle aujourdâhui lâesprit de noĂ«l. En fonction de vos croyances, câest aussi le bon moment pour Ă©voquer de lâaide envers les personnes dĂ©favorisĂ©es.
Le moins que lâon puisse dire, dans quel contexte Ă©conomique cĂ©lĂšbre tâon noĂ«l 2019 quand nous savons tous que le dehors est dur jusqu’Ă ce que le chien mĂąche le chewin gum et la chĂšvre croque lâos, les poches sont vides et lâargent se fait rare ? On parle mĂȘme du « ndem ».
Akahh! On Ă©voque pour nous narguer la conjoncture et la rĂ©cession. Mais ce qui me « Wanda » câest que malgrĂ© la misĂšre des poches, les marchĂ©s sont toujours remplis, les rues embouteillĂ©es. Que normal !si les ordures cĂŽtoient la population, que dire ?
Nâa ton pas coutume de dire « un corps sain dans un environnement sain ». A Douala, câest utopie. Les mouches sur les immondices dâordures partagent nos repas. Câest bizarre et câest pourtant vrai.
Un tour dans les marchĂ©s, tout est cher. Dieu merci que les chinoiseries nous sauvent et câest bien pour la coopĂ©ration sino-camerounaise.
FĂȘte de fin dâannĂ©e 2019 et parce que nous avons faim de 2020 rime avec lâinsĂ©curitĂ©. Pas un pas sans les pickpockets, pas un pas sans les arracheurs de sacs, pas un pas sans les agressions dans les taxis et sur les motos, pas un pas sans les braquages Ă mains armĂ©es, alors prudence !
Mais sĂ©rieux ! Le PĂšre noĂ«l existe-t-il vraiment ? Voici le tĂ©moignage de Malyka qui a assistĂ© Ă une cĂ©rĂ©monie de remise des cadeaux avec la prĂ©sence dâun pĂšre noĂ«l âŠâŠâŠÂ »
« Ce pÚre Noël était un faux.
Il n’est pas venu avec son traineau.
Il portait un t-shirt vert sous son manteau.
Il était noir et transpirait beaucoup.
Il portait des chaussettes noires et pas des bottes blanches et rouges.
Sa barbe était en élastique. Un bébé a failli lui arracher ça.
Il avait un bĂąton noir.
Et puis mĂȘme, le pĂšre NoĂ«l n’existe pas.
Bon, merci quand-mĂȘme pour la poupĂ©e. Mais Ceux qui ont fait les cadeaux ne savent pas qu’on prĂ©fĂšre les poupĂ©es noires? Celle ci c’est une Blanche Bailly et c’est pour les enfants blancs ou Ă la tĂ©lĂ© «Â
A chacun de répondre à la force de ses arguments.
Suivez mon regard.
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đ” Tribune – Fridolin NKE : « On ne peut soutenir des gens qui sont exclusivement occupĂ©s Ă voler, abrutir, tuer »
Fridolin Nke est philosophe et « expert en discernement ».
Publié
il y a 3 semainesLe
30 avril 2022
Causerie républicaine avec les Bétis Be Nanga
I- MON IDENTITĂ ET MA PROFESSION
Je suis Fridolin NKE, de mon pĂšre, Tsanga Jean, maĂźtre dâĂ©cole catholique. Ma mĂšre sâappelle Fridoline NKE, une mĂ©nagĂšre. Au village, on mâappelle MontĂ (ce qui veut dire un Noble, un Seigneur, le fils de Dieu). Jâai fait mes Ă©tudes dans les Ă©coles catholiques de Koudandeng et dâObala, ensuite au Petit SĂ©minaire St Joseph dâĂfok et au LycĂ©e dâObala. Je suis allĂ© Ă lâUniversitĂ© de YaoundĂ© I, Ă lâUniversitĂ© de Sherbrooke au Canada, Ă lâUniversitĂ© de LiĂšge et Ă lâUniversitĂ© de Bruxelles en Belgique. Jâenseigne Ă lâUniversitĂ© de YaoundĂ© I et je suis porte-parole de fait de tous les universitaires du Cameroun, au Syndicat National des Enseignants du SupĂ©rieur (SYNES).
II- POURQUOI JE VOUS AI INVITĂS
Voici les faits qui portent sur la torture et la guerre. Ăcoutez le Commandant de la SEMIL, le Colonel JoĂ«l Ămile Bankoui. Jâavais dĂ©noncĂ© la torture du petit-frĂšre SĂ©bastien Ebala Ă la SEMIL. Tous les jours, Bankoui, Bankoui, Bankoui, est-ce quâil nây a quâun seul colonel dans cette armĂ©e ?
Voici les conditions de la convocation : ils sont entrĂ©s avec les armes Ă lâUniversitĂ© de YaoundĂ© I, pour me servir la convocation, en mon absence, en complicitĂ© avec le Recteur AurĂ©lien Sosso et le Chef de dĂ©partement, Ămile Kenmogne, en violation de la Loi.
Je vous lis le DĂ©cret du Chef de lâĂtat de 93 traitant des franchises universitaires. Lecture du Rapport de la Commission dâenquĂȘte sur le massacre de Garbuh. Les incongruitĂ©s : Comment quelquâun qui passe le temps Ă insulter son vis-Ă -vis et qui est dĂ©positaire dâune charge dâofficier de police judiciaire veut-il se faire justice lui-mĂȘme ? Câest un abus, un excĂšs, un dĂ©tournement des pouvoirs ! Je rappelle que lâarmĂ©e nâest pas mobilisĂ©e pour torturer et tuer les civils, voilĂ mon crime ! Finalement, je ne suis pas contre un homme, dont tout le monde dit quâil est un dĂ©mon, mais dont je doute de lâexistence.
La vĂ©ritable raison de cet acharnement contre ma personne : mon opposition Ă la guerre au NOSO (et non Ă lâarmĂ©e). Est-ce donc la « libertĂ© » que Paul Biya nous avait promise ? MAIS UN ĂTON NâACCEPTE PAS LES MENACES DâUN AUTRE HOMME, fĂ»t-il Colonel.
Jâai reçu, venant de certains dâentre eux, en haut lĂ -bas, le numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone de son patron. Je sais quâil est impuissant, parce quâon me dit que ce colonel est trop puissant. Mais jâai rempli les formalitĂ©s, je lâai appelĂ© et je lui ai poliment expliquĂ© la situation, afin que nul nâen ignore.
III- LA SITUATION DES BĂTIS DANS LE RĂGNE DU RENOUVEAU
Je vous pose une question : nous avons reçu quoi du renouveau, sinon les menaces, la mort ? Nous nous tuons pour BIYA depuis 40 ans pour ça ? pour ce rĂ©sultat ? pour tuer nos fils et nos frĂšre et menacer les autres de mort violente ? Qui est vĂ©ritablement cet homme, dont nous sommes « les amis fidĂšles » ? Nous nous tuons mĂȘme pour qui ? Pourquoi ? Depuis 40 ans, je vous le demande : nous avons quoi ? Quelle est la sociĂ©tĂ© ou compagnie industrielle qui donne le travail Ă mes frĂšres et sĆurs ?
Tous les jours, nous chantons : « Paul Biya, Paul Biya, Paul Biya, Notre Président, PÚre de la Nation, Paul Biya, toujours Chaud gars, etc. » ! « Paul Biya, AYOP !! AYOP » !
Nos gens ne sont pas nommĂ©s pour gĂ©rer lâargent, pour prendre des dĂ©cisions sur lâavenir du pays, mais pour faire la force, par exemple, le Commissaire divisionnaire Essogo Raymond Ă Douala, le GĂ©nĂ©ral ValĂšre Nka au NOSO. Donc nous acceptons que nous sommes rĂ©servĂ©s aux tĂąches ingrates de musĂšlement des autres ethnies, les fous Ăton, les chiens qui sĂ©curisent la maison du MaĂźtre ? Câest la libertĂ© quâon nous avait promise en 1982 ? Maintenant, parce que quelquâun a lâarme (du peuple), il se croit autorisĂ© Ă menacer un enseignant, de surcroĂźt un Professeur de philosophie, la discipline des problĂšmes, qui est la Cour suprĂȘme de lâĂcole ?
Donc, nous BĂ©tis, nous sommes condamnĂ©s Ă ĂȘtre des forceurs de volontĂ©, des tueurs de la libertĂ©, de misĂ©rables cacaoculteurs et chauffeurs qui font le trajet Obala-YaoundĂ©, Saâa-YaoundĂ©, Okola-YaoundĂ©, MonatĂ©lĂ©-YaoundĂ©, etc. ? Vous acceptez que les Etons, les BĂ©tis, ce sont les chauffeurs dâopep ? Ă Obala, nous recevons toutes les tribus, toutes les ethnies, pourtant, nous demeurons Ă©ternellement pauvres.
MĂȘme Dieu, on critique. DâoĂč les diffĂ©rents confessions religieuses : TĂ©moins de JĂ©hovah, Protestants, Bouddhistes, Musulmans, JudaĂŻsme, etc⊠Mais on nous interdit de critiquer Paul Biya, qui est un petit squelette frĂȘle enveloppĂ© dâune peau pĂ©rissable, comme moi ! Pourquoi ne pourrait-on pas critiquer BIYA ? Pourquoi ne devrait-on pas lui demander dâarrĂȘter la guerre bĂȘte au NOSO. Aujourdâhui, 5 policiers ont Ă©tĂ© tuĂ©s !!! Ce ne sont pas les enfants des gens ? Ce ne sont pas les maris de nos sĆurs ? Ce ne sont pas les papas de nos enfants ? VoilĂ plus de 1200 soldats, gendarmes et policiers qui sont morts, sans compter les milliers de civils. TOUT ĂA, POUR RIEN !!!!
Dâun autre cĂŽtĂ©, jusquâĂ quand allons-nous accepter que les nĂŽtres soient les moins chers quâon fout en prison ? Les Ntongo Onguene, les Urbain Olanguena, les Atangara Mebena, et tous les autres ont volĂ© plus que qui dans ce pays ? pourquoi ne peut-on arrĂȘter tous les voleurs et sâenfermer soi-mĂȘme si lâon veut montrer lâexemple ?
JusquâĂ quand allons-nous accepter quâon exile les nĂŽtres, quâon les torture et les bafoue ? JusquâĂ quand allons-nous accepter que le rĂ©gime tue les nĂŽtres, les Bibi Ngolta (tuĂ© en prison), les Jules Koum Koum, Ă©crasĂ© dans un faux accident, aprĂšs quâil a dĂ©noncĂ© la gabĂ©gie de Mebe Ngo qui est en prison maintenant ? Sans compter les Ateba Eyene, les AndrĂ© Marie Mbida, etc. ?
Regardez vous-mĂȘmes les scandales du rĂ©gime de Paul Biya :
- Lâusine des tracteurs du Sud, regardez : RIEN !
- Les ordinateurs des étudiants, RIEN, tout est détourné par Fame Ndongo !
- Lâautoroute YaoundĂ©-Douala, RIEN !
- Les indemnisations, RIEN !
- Les milliers de milliards de la CAN dĂ©tournĂ©s! RIEN ! On dit quâon achĂšte la technologie Ă la Turquie. Que nâont-il mobilisĂ© le Chantier naval et industriel du Cameroun pour rĂ©aliser cet investissement qui aurait pu crĂ©er des milliers dâemplois dans le pays ?
- Les centaines de milliards du COVIDGATE, RIEN !
OĂč sont les routes, lâĂ©lectricitĂ©, lâeau ? OĂč est lâindustrialisation ? Le Cameroun est un dĂ©sert industriel. Est-ce comme ça quâon gouverne en RĂ©publique ? Vous soutenez quoi dans ça, dans ce crique infernal de Biya et de ses gens ? Dites-moi, mes frĂšres, un BĂ©ti est-il voleur ? Dans nos valeurs ancestrales, pouvait-on imaginer quâun BĂ©ti pille lâĂtat ? Comment expliquez-vous ça ? Est-ce le manque autoritĂ©, le cynisme, la crainte de Dieu ou la paresse ?
Comment peut-on soutenir des gens qui sont exclusivement occupĂ©s Ă voler, Ă abrutir, Ă tuer, au lieu de gĂ©rer les richesses et les opportunitĂ©s quâoffrent le pays au profit de tous ? En fait, comme dans tous les pays, mĂȘme ceux qui veulent travailler sont interdits dâoser, empĂȘcher dâinitier, contraints de ne point innover.
Ce qui se passe lĂ donne la nausĂ©e. Câest honteux !
IV- MON MESSAGE Ă VOUS, MES FRĂRES ET SĆURS
Ce que je voulais vous dire, ce jour, câest ceci : OUBLIEZ PAUL BIYA dĂšs Ă prĂ©sent !
Pour prendre la mesure du mĂ©pris de ce rĂ©gime envers nous, songez au cas dâEDIBA Simon Pierre, le Maire dâObala, celui qui dĂ©tient le record Guinness des DG ayant mis le moins de temps en fonctions. NommĂ© Ă lâAutoritĂ© portuaire, mon challenger Ă la Mairie dâObala, a mis moins de deux semaines dans ses fonctions ! VoilĂ lâhumiliation suprĂȘme !!!
Ce que je voulais vous dire, câest dâapprendre Ă comprendre dans quelle malchance nous nous sommes engluĂ©s.
Notre travail, dĂšs aujourdâhui, câest dâapprendre Ă ne plus Ă©couter ces ministres, ces dĂ©putĂ©s, ces maires, ces DGs et collaborateurs mĂ©chants et vendus du PrĂ©sident qui nous enfoncent dans le dĂ©sespoir et la misĂšre depuis plus de 40 ans. Nous devons apprendre Ă rĂ©sister Ă la dĂ©sespĂ©rance des Biyalogues et des BiyaĂŻstes qui nous Ă©tranglent par leur Ă©vangile stĂ©rile du Renouveau et dĂ©truisent lâavenir de nos enfants.
V- CE QUE NOUS DEVONS FAIRE
A- Devenons, comme nos frĂšres de lâOuest et du Grand Nord, des crĂ©ateurs de richesses ! Conjurons le sort funeste qui nous assigne la rĂ©putation de dĂ©tourneurs de la fortune publique en coaction avec quelques hommes dâaffaires vĂ©reux de lâOuest et des autres tribus qui deviennent complices de nos crimes ! Mes frĂšres et SĆurs, tout donne lâargent ! Sortons de la fausse politique : « Biya a encore dit quoi ? YaoundĂ© a encore dit quoi ? » ArrĂȘtez de regarder Ătoudi !
B- Orientons nos enfants dans les filiĂšres scientifiques. OĂč sont nos mĂ©decins, nos ingĂ©nieurs, nos architectes, etcâŠ. ? Expliquons la nouvelle Ă©cole Ă nos enfants, Ă ceux qui sont dans les lettres, les arts et les sciences humaines et sociales ! Car, câest lorsque les tribus et les ethnies passent Ă un niveau Ă©quivalent et acceptable dâenrichissement respectif, quâils deviennent Ă©gaux devant la loi, quâon commence Ă vraiment vivre ensemble et quâon dĂ©racine lâarbre de la xĂ©nophobie, du tribalisme et de la haine intercommunautaire.
C- ArrĂȘtons de prendre plaisir Ă ĂȘtre les applaudimĂštres du Prince Biya ! Dans bientĂŽt, il ne « vous » sera plus lĂ . Comment allez-vous rĂ©agir si ceux qui prendront le pouvoir vous rendent la pareille et vous infligent les mĂȘmes souffrances et les mĂȘmes crimes ? AprĂšs 40 ans de PrĂ©sence des BĂ©ti Ă la PrĂ©sidence de la RĂ©publique, nâespĂ©rez pas que ce sera toujours un BĂ©ti, Ă moins que vous ne vouliez continuer la guerre civile que vous avez dĂ©jĂ dĂ©clenchĂ©e.
D- Mes frĂšres, mes sĆurs, oubliez Paul BIYA, câest se donner des chances dâĂȘtre des acteurs qui comptent sur lâĂ©chiquier politique pour lâalternance et la transition dans ce pays. Comment faire ?
– DĂ©nonçons la guerre et la corruption !
– Exigeons le respect des droits et des libertĂ©s des citoyens !
– Ăduquons nos enfants et inculquons leur les valeurs dâeffort, dâhonnĂȘtetĂ©, de dignitĂ©, de justice, lâamour de la patrie, et instruisons-nous pour comprendre les enjeux de lâheure !
– Donnons notre confiance Ă ceux qui sâefforcent de nous faire venir des routes, de lâeau, de lâĂ©lectricitĂ©, et non le pain-sardine !
Sortons de la politique, des King Arthur, du songo, du Tramol, de lâOdontol, du Tombeau, du jeu de hasard, PMUC, Xbet ; etc.
En un mot : RĂVEILLONS-NOUS !
Fridolin NKE
Expert en discernement
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đ” Pr. Luc SINDJOUN : « Tout ce que dit Jeune Afrique sur moi est FAUX! »
Alors que Jeune Afrique vient de commettre un article-portrait sur Luc Sindjoun, ce dernier, conseiller du PrĂ©sident Paul Biya dit ne pas s’y reconnaĂźtre et accuse le journal de BĂ©chir Ben Yamed d’avoir menti Ă ses lecteurs.
Publié
il y a 2 moisLe
8 avril 2022
MISE AU POINT CONSECUTIVE A lâARTICLE DE JEUNE AFRIQUE ConsacreÌ AU PROFESSEUR Luc SINDJOUN
Le journal Jeune Afrique en ligne, en date du 7 avril 2022, sous la plume de M. Mathieu Olivier, a consacreÌ aÌ ma personne et aux fonctions que jâexerce, un article sous le titre « Cameroun : Luc Sindjoun, lâhomme qui murmure aÌ lâoreille de Paul BIYA ». Sans preÌjudice du respect de la liberteÌ de presse consacreÌe et proteÌgeÌe au Cameroun, il convient de relever que lâarticle signeÌ par M. Mathieu Olivier comporte des approximations, des erreurs de jugement et des contre-veÌriteÌs dâautant plus regrettables que lâinteÌresseÌ ne mâa jamais rencontreÌ, nâa jamais eu dâeÌchanges avec moi, ni de manieÌre directe, ni de manieÌre indirecte.
« Tous les propos qui me sont prĂȘtĂ©s sont faux, relĂšvent de la fiction… Il nây a pas un homme qui murmure Ă lâoreille du PrĂ©sident de la RĂ©publique. « .
Tous les propos qui me sont preÌteÌs par M. Mathieu Olivier sont faux, releÌvent de la fiction et ne peuvent engager que sa responsabiliteÌ. Il en est de meÌme de sa « description » de mon travail ; laquelle est un fruit de son imagination et de ses speÌculations. Lâauteur de lâarticle et moi nâavons jamais eu un eÌchange de quelle nature que ce soit, par quelque moyen que ce soit.
Contrairement aÌ ce quâeÌcrit M. Mathieu Olivier, il nây a pas un homme qui murmure aÌ lâoreille du PreÌsident de la ReÌpublique. Le PreÌsident Paul BIYA, suivant son art de gouverner, est aÌ lâeÌcoute du peuple camerounais tout entier, sans discrimination : câest le peuple camerounais qui murmure aÌ son oreille, qui le soutient dans son action, qui nourrit sa reÌflexion et ses deÌcisions.
La dette politique par moi contracteÌe aupreÌs du PreÌsident de la ReÌpublique est eÌnorme ainsi que lâillustre mon parcours politico- administratif. EÌtre placeÌ en position dâapporter une modeste contribution, en meÌme temps que de nombreux compatriotes, aÌ la mise en Ćuvre du projet de socieÌteÌ des Grandes OpportuniteÌs ainsi que du grand et sublime dessein du PreÌsident de la ReÌpublique pour le Cameroun, constitue pour moi un honneur et une responsabiliteÌ. Ma dette politique aÌ lâeÌgard du PreÌsident Paul BIYA, je la reconnais et je lâassume en public comme en priveÌ.
Contrairement aÌ ce quâeÌcrit M. Mathieu Olivier, je nâai jamais exerceÌ une fonction quelconque au MinisteÌre de lâEnseignement SupeÌrieur, ni entretenu une relation privileÌgieÌe avec le chef dudit deÌpartement durant la peÌriode de reÌfeÌrence, encore moins beÌneÌficieÌ dâune protection de qui que ce soit en dehors de celle du PreÌsident de la ReÌpublique.
« Je ne suis pas un natif de Baham. Je suis né à Yaoundé »
Contrairement aÌ ce quâeÌcrit M. Mathieu Olivier, je ne suis pas un natif de Baham. Je suis neÌ aÌ YaoundeÌ ouÌ mon peÌre sâest installeÌ au deÌbut des anneÌes 1950. Tout en revendiquant mon ancrage dans la ville de YaoundeÌ qui mâa vu naiÌtre, je suis aussi fortement attacheÌ aÌ Baham qui est le berceau de mes parents, un repeÌre de mon identiteÌ et la ville de mon investissement politique local.
Mon positionnement politique ne sâeffectue pas par rapport aÌ la personne dâun opposant, mais plutoÌt aÌ partir des valeurs, des ideÌaux, du bilan, de lâaction et du projet du PreÌsident Paul BIYA. Câest le projet de socieÌteÌ des Grandes OpportuniteÌs ainsi que les ideÌaux de paix, de progreÌs, dâuniteÌ et de deÌmocratie qui deÌterminent ma deÌmarche politique aÌ Baham, dans le deÌpartement des Hauts Plateaux, dans la reÌgion de lâOuest, sur toute lâeÌtendue du territoire national, bref, partout ouÌ besoin est.
Contrairement aÌ ce quâeÌcrit M. Mathieu Olivier, le fait pour moi dâexercer des fonctions politiques nâentraiÌne pas une fin de ma qualiteÌ dâuniversitaire. Mon appartenance au corps des enseignants du supeÌrieur est appuyeÌe sur ma theÌse de doctorat de 3eÌme cycle en science politique, ma theÌse de doctorat dâEÌtat en science politique et mon succeÌs au concours dâagreÌgation de science politique (jury du Professeur SADRAN). Par ailleurs, le PreÌsident de la ReÌpublique mâa toujours encourageÌ aÌ continuer aÌ mener des activiteÌs scientifiques. Câest ainsi quâen ma qualiteÌ de Professeur des UniversiteÌs, AgreÌgeÌ de science politique, jâai dirigeÌ de manieÌre successive 6 juries du prestigieux concours africain dâagreÌgation, dâabord de droit public et scientifique (2007), ensuite, de science politique (2009, 2011, 2013, 2015 et 2017).
Pour conclure, je dois avouer que les voitures pick-up ne manquent pas de charme, mais, je nâai pas la chance dâen posseÌder une. En fait, lâerreur sur la personne est manifeste. Lâerreur est si manifeste que je me suis reÌsolu aÌ deÌroger aÌ la prescription du moi haiÌssable. A toutes fins utiles.
Professeur Luc SINDJOUN YaoundeÌ, le 8 avril 2022
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