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🔵 LE BONJOUR DE BLACK OYA: « Bonjour aux élus sortants, députés et conseillers municipaux. »

Black Oya fait partager son humour caustique tous les matins sur ABK Radio. Il partage ici son « Bonjour », un salut particulier qui s’adresse aux élus sortants, députés et conseillers municipaux qui veulent très bientôt se faire réélire au Cameroun.

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L’ autre jour dans mon quartier, un monsieur au nom de …honorable est venu nous promettre de l’eau potable . On m’a dit que c’est mon député.
Effectivement je me souviens l’avoir vu il y a de celà 5 ou 6 ans nous promettant la même chose .
Ou était-il passé depuis sa dernière élection ? Et les promesses de la dernière fois ,que sont elles devenues ?
À propos des lois qu’il avait promis faire voter à l’Assemblée nationale alors ? Il m’a rétorqué qu’il était minoritaire et le parti au pouvoir majoritaire n’a pas laissé cette loi passer.

Puisque l’opposition ne revendique que 46 sièges sur 180, pourquoi devrais je voter pour ce député sachant qu’il sera toujours minoritaire ?

Devrais-je envoyer à l’assemblée un député qui va défendre mes intérêts et ceux de mon entourage ou alors devrais-je y envoyer quelqu’un pour négocier sa situation de vie (Pour ne pas dire négocier son nouveau travail pour le changement de sa situation)?

Soyons honnêtes .
Si depuis 4 mandats mon député n’a pas pu faire passer la moindre loi à l’Assemblée Nationale parce qu’il est minoritaire, comment deviendra-t-il majoritaire puisque toute l’opposition rassemblée ne revendique que 46 sièges ? …46 députés de l’opposition qui n’ont d’ailleurs pas la même vision.
Honorable, merci d’avoir essayé mais il faut laisser !

il y a trois semaines, j’ai découvert que le Maire que j’avais voté il y a plus de 7 ans était toujours le même. Il avait disparu jusqu’à ce qu’on annonce les élections .

Quand nos caniveaux étaient bouchés ou quand les routes de notre arrondissement se dégradaient, on nous rappelait que tous les financements pour la reconstruction étaient bloqués par le gouvernement, puisque notre maire était un maire de l’opposition.

Maintenant pourquoi devrais-je aller voter l’opposition sachant que le système est le même ?

Cher Maire, fallait-il attendre les financements pour passer au quartier discuter avec les populations comme tu le fais depuis l’annonce de l’élection ? Ta proximité avec les populations, c’est juste le temps d’une l’élection, M. le Maire?

Le Maire du parti au pouvoir de mon arrondissement est resté tellement indifférent face à nos difficultés que j’ai cru qu’il serait nommé cette fois ci .

Ainsi tu savais que tu auras besoin de nous ? Le peuple n’est bête . Il peut laisser faire mais il n’est pas bête.

BLACK OYA

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🔵 Opinion-Charles MONGUE-MOUYEME: « La Fécafoot c’est le Cameroun en miniature, pas de quoi en être scandalisé! »

Charles Mongue-Mouyeme est un observateur averti de la scène footbalistique du Cameroun.

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1- Causez toujours, nous on avance

Je suis étonné que les gens soient si scandalisés par ce qui se passe à la FECAFOOT. Quand comprendrons-nous que le foot est la meilleure vitrine du Cameroun? Cette vitrine ne montre que ce qu’est devenu notre pays! Oui, la FECAFOOT, c’est le Cameroun en miniature. Tenez, vous souvenez-vous que des consultations avaient été lancées récemment pour savoir ce que l’opposition et la société civile avaient comme propositions pour le calendrier électoral? La tendance générale qui s’était dégagée de cette large concertation était que les sénatoriales se déroulent après les municipales et les législatives. Qu’est-ce qui a été fait par ceux qui dirigent? Eh bien, n’est-ce pas ce que la Fédé a reproduit?

2- Combien coûtent vos consciences?

La candidate à la présidence de la FECAFOOT a porté plainte contre des délégués à l’assemblée générale de la Fédé du 19 juin 2013 pour, dit-elle, abus de confiance. Elle explique que des membres du comité exécutif sont allés la voir pour lui dire que, en raison du blocage des comptes de la Fédé, les délégués venus des régions sont sans abris à Yaoundé, et n’ont rien à manger. Grand cœur, elle a donc donné de l’argent (20 millions de francs CFA environ), pour leur venir en aide. « J’ai agi en mécène », déclare-t-elle dans une interview diffusée à la radio. Seulement, après les « élections », elle exige que son argent lui soit remboursé, et porte donc plainte pour abus de confiance. Drôle de mécène qui attend une contrepartie, n’est-ce pas? Mais quelle contrepartie attendait-elle?

Eh bien, c’est le « secrétaire général » de la Ligue de Football du Littoral qui apportera la réponse dans une autre interview qu’il accorde à une radio, après avoir été relaxé du SED (Secrétariat d’Etat à la Défense) où il était interpellé, suite au remboursement effectué par le « nouveau président » de la Ligue du Littoral. Cet argent, avoue-t-il, était destiné aux délégués des régions, dans le cadre du « lobbying » des élections. En français facile, il s’agissait d’acheter les votes des délégués en faveur de la candidate.

Cela ne vous rappelle-t-il pas les sacs de riz et de maquereau, les billets de banque qui sont distribués aux populations électrices lors des consultations électorales de la scène politique au Cameroun? L’achat des votes et des consciences, pourtant interdit par les lois du pays, est un sport très pratiqué au Cameroun. Impunément! Le foot, notre vitrine, ne fait que l’exposer. Pouah!

3- Qui est la créature de qui?

Le culte de la personnalité a atteint les sommets. Même privé de liberté, le président sortant de la Fédé était obligé de se présenter à « l’élection », parce qu’aucun de ses sujets ne s’estimait avoir assez de carrure pour s’asseoir sur son trône. Des magistrats supposés de haut vol torpillent allègrement le droit, des responsables d’organismes internationaux donneurs de leçons de bonne gouvernance à nos républiques dites « bananières » prennent part à des sortes d’orgies de corruption à ciel ouvert, des jeunes gens hypothèquent ce qu’il leur restait de crédibilité et donc leur avenir, pourvu que leur dieu leur maintienne sa « bénédiction ». On ment éhontément, on tronque le savoir scientifique, on s’humilie publiquement, on pose des actes suicidaires, pour célébrer celui qui est devenu un véritable gourou. Oui, au niveau où se trouve notre foot, ces gens qui semblent avoir subi un lavage de cerveau, affirment, pince-sans-rire, que le football se porte bien au pays de Mbappè Lépé! C’est fou!

Tenez, mais c’est vrai qu’au Cameroun, il y a des hommes qui sont les créatures d’autres hommes! C’est vrai que des docteurs en doctorats et autres « élites » n’ont aucune retenue à aller dans les médias affirmer que le Cameroun se porte très bien aujourd’hui. C’est vrai que le président du Sénat au Cameroun peut nommer un Secrétaire Général, et ce dernier se retrouve à remercier plutôt Son Excellence … Oui, c’est vrai qu’en 2013, il se trouve des esprits très éclairés qui demandent déjà au Chef de l’Etat de se représenter à l’élection présidentielle de …2018!

Le foot vient encore d’étaler à la face du monde les cimes de l’ubuesque que notre pays a atteint aujourd’hui avec le culte de la personnalité. Où sont nos psys pour diagnostiquer cette maladie peu ordinaire? SOS!

4- « Observateurs ndolè »

Chaque fois qu’il y a des élections « politiques » au Cameroun, on nous annonce l’arrivée d’observateurs internationaux, et le pouvoir en place en parle à satiété, pour utiliser ces présences « neutres » comme gage de la transparence du scrutin. Et à la fin du vote, ces observateurs recherchent les micros et caméras des médias pour accorder des interviews dans lesquelles ils affirment tous, comme une leçon bien apprise, que « les élections se sont bien déroulées dans l’ensemble, malgré quelques irrégularités qui ne peuvent pas entacher le résultat final ». Ces déclarations sont reprises en boucle dans tous les médias, pendant plusieurs jours, en tout cas suffisamment longtemps pour noyer les plaintes de l’opposition relativement à l’organisation du scrutin. Et certain porte-parole peut alors monter au créneau pour « démontrer » le caractère irréprochable des élections, « d’ailleurs relevé par la communauté internationale qui a tout observé ».

Que croyez-vous que les envoyés spéciaux de la FIFA ont fait le 19 juin dernier au sortir de « l’élection » à la FECAFOOT? Eh bien, la même chose. Ils se sont volontiers prêtés aux interviews, pour déclarer qu’ils ont assisté à une élection correcte, malgré quelques récriminations qui ne manquent jamais en pareille circonstance. Et que croyez-vous que les dirigeants de la Fédé ont fait d’autre que de présenter ces interviews dans les médias comme caution à la transparence et à la crédibilité du « scrutin ».

Le Cameroun est bien l’un des champions du monde la corruption, et il n’est pas jusqu’aux étrangers (même venant des pays « civilisés ») qui ne s’y piquent quand ils s’y frottent. La crise du foot camerounais agit donc comme un révélateur puissant. Vous avez dit « observateurs ndolè »?

Charles MONGUE-MOUYEME
21 juin 2013

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🔵 Dr Richard Makon: « A l’école, j’étais nul, médiocre, un élément perturbateur, un enfant nuisible »

Voici l’histoire ahurissante des anciens bulletins de notes de Richard Makon livrés à ses étudiants. Richard Makon est Docteur / PhD en Droit International, Expert/Consultant en Droit des investissements et Leadership.

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Le commun des mortels croit dur comme fer que lorsqu’on est Docteur, a fortiori enseignant d’université, cela signifie qu’on est intelligent, et surtout que notre titre de Docteur dans une discipline donnée sanctionne un parcours brillant.

« Nombreux d’entre les titulaires de doctorat, et moi le premier, sont de grands « forceurs »

C’est une grave méprise, car en réalité devenir Docteur est moins une question d’intelligence que de résistance et de persévérance. Nombreux d’entre-nous, et votre humble serviteur le premier, sont de grands « forceurs » (des forçats même peut-être), que la grâce de Dieu et une faible détermination ont sauvé des voies de la perdition.

Très peu sont des Docteurs et universitaires qui ont eu un parcours brillant (il y en a évidemment, j’en connais quelques rares), il n’y a qu’à voir l’état de nos productions, de nos activités, de nos institutions, de nos pays et du monde pour s’en convaincre ! Notre pays et le monde se portent mal en grande partie à cause de nous. Et je prends humblement et en responsabilité toute ma part dans ce désastre.

Mes étudiants, eux aussi, le pensaient. Il faut dire que beaucoup de mes collègues ne les ont pas vraiment aidé dans ce sens.

Mais mal leur en a pris, les pauvres. Il y a quelques semaines j’ai présenté quelques uns de mes bulletins de notes à mes étudiants de Master. Des bulletins de 1ère et Terminale, et des relevés de notes de 1ère année jusqu’à l’année de DEA. J’ai failli causer un séisme.

Voici quelques uns des constats les plus saillants qu’ils ont fait après un examen minutieux du « précieux sésame » :

1- J’ai redoublé à trois (03) reprises (ce qui reste du moins une statistique honorable),

2- Je n’ai jamais eu « le malheur » d’être 1er de ma classe (ce qui est un exploit que beaucoup m’envient),

3- J’ai été le champion incontesté des 10 et 11 de moyenne (toujours combattu par mes camarades mais jamais abattu ni détrôné),

4- J’ai battu tous les records des heures d’absence, de corvées, et emporté de haute lutte le prix du plus grand nombre de mise à pied en un trimestre en classe de 1ère (je suis certain de n’avoir pas été détrôné jusqu’à ce jour),

5- J’ai bénéficié du rare privilège d’être le rat de laboratoire de toutes les expérimentations des commentaires d’enseignants sur un bulletin : « nul, médiocre, affligeant, désespérant, élément perturbateur, enfant nuisible, élève à exclure définitivement, individu dangereux et hostile à l’autorité », etc. (et j’ai gardé les plus trash),

6- Je suis subitement et bizarrement devenu « intelligent » à partir du DEA (je trompe mon monde).

« il n’y a pas d’enfant irrécupérable dans une famille ou une société, juste de pauvres diables mal orientés, mal encadrés ou sans motivation particulière »

À la fin de cet exercice, j’ai expliqué à cette belle jeunesse « choquée » par ces révélations que rien n’est figé dans la vie d’un être humain, et que tout peut arriver, tout peut changer, à tout moment, il suffit juste d’y croire :

  • d’abord parce que si l’on croit en Dieu et en soi, et si l’on travaille dur, on peut devenir à tout moment une meilleure version de soi-même,
  • ensuite parce qu’il n’y a pas d’enfant irrécupérable dans une famille ou une société, juste de pauvres diables mal orientés, mal encadrés ou sans motivation particulière,
  • enfin parce que l’échec est le sillon sur lequel bourgeonne le succès, et les échecs bien compris d’aujourd’hui nous préparent aux grandes réussites de demain!

C’est assurément la meilleure introduction de cours qu’il m’ait été donné de faire depuis que j’ai cette grâce d’enseigner.

J’ai été le 1er enseignant qui n’était pas 1er de toutes ses classes. J’ai été le tout 1er enseignant, pour ces jeunes, à se féliciter de ses nombreux échecs, et à leur montrer qu’avec de la volonté, de la foi, du travail, du courage, de la persévérance, l’aventure humaine est le champ de tous les possibles.

Richard Makon, PhD

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