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CULTURE & SOCIÉTÉ

🔴 Culture – BOBI WINE : Un artiste reggae qui veut devenir président de l’Ouganda

Jamais un artiste de reggae n’avait autant defrayé la chronique du paysage politique de son pays.
Connaissez-vous BobiWine ? C’est un reggae-man ougandais, devenu député en 2017 et aujourd’hui en lice pour l’élection présidentielle de son pays.

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C’est le14 Janvier en effet qu’ont eu lieu les élections présidentielles en Ouganda. Après 35 ans passés au pouvoir, le leader Yoweri Museveni n’entendait pas céder sa place à une jeune garde et encore moins à l’opposition. Il a emporté cette élection dès le premier tour à une large majorité, dans un contexte de répression de l’opposition.

Gilet pare-balles, cible de tirs et arrestations de la part des autorités et forces de sécurité officielles

La campagne présidentielle s’est déroulée dans un climat de violence extrême, en particulier contre son opposant principal BobiWine, qui doit depuis plusieurs semaines se protéger et porter constamment un gilet pare-balle. En effet, lui et son équipe sont régulièrement la cible de tirs et d’arrestations de la part des autorités et forces de sécurité officielles …

Alors que les résultats de la présidentielle en Ouganda se faisaient encore attendre, Bobi Wine a revendiqué la victoire. Le chanteur de reggae devenu député, Robert Kyagulanyi de son vrai nom, a tenu vendredi 15 janvier une conférence de presse lors de laquelle il a assuré avoir « largement gagné »

BobiWine paye déjà un lourd tribut pour libérer son pays de ce qui n’est qu’un semblant de démocratie… Espérons qu’il ne le paye pas plus cher encore. Force à lui et ses équipes.


« Je suis très confiant, nous avons largement vaincu le dictateur. (…) Nous avons certainement remporté l’élection et nous l’avons largement remportée » a t’il déclaré. Cela n’a bien évidemment servi à rien, la défaite de l’artiste ayant été constatée.

Brigadier Masamba

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PEOPLE

⏯️ Aveiro Djess: « J’ai vraiment eu peur de la réaction de Clinton Njié après le titre eyeee »

J’étais invité en tant qu’artiste au mariage de Bassogog. Je suis arrivé, à ma grande surprise Clinton Njié y étais aussi, je me disais qu’il allait se vex (se fâcher), je flippais qu’il devait me faire des kankan ways … Pourtant c’est comme s’il m’attendais, la partie qui dit « j’allume mon téléphone je vois le way de Clinton Njié », il a demandé au DJ de boucler dessus.

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J’étais invité en tant qu’artiste au mariage de Bassogog. Je suis arrivé, à ma grande surprise Clinton Njié y étais aussi, je me disais qu’il allait se vex (se fâcher), je flippais qu’il devait me faire des kankan ways … Pourtant c’est comme s’il m’attendais, la partie qui dit « j’allume mon téléphone je vois le way de Clinton Njié », il a demandé au DJ de boucler dessus.

L’intégralité de son passage à l’antenne dans le lien ci dessous

🎙 Aveiro Djess, Artiste chanteur

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CULTURE & SOCIÉTÉ

🔴 ABK STORY: Léopoldine Doualla-Bell Smith, la première hôtesse de l’air noire au monde.

Léopoldine Emma Doualla-Bell Smith est la première hôtesse de l’air noire au monde. Née en 1939 à Douala au Cameroun, à l’époque sous tutelle Française, Smith est une princesse de la famille royale de Douala au Cameroun petite-fille de Rudolph Douala Manga Bell. Elle s’est vue offrir une opportunité rare d’emploi après l’école dans sa ville natale, alors capitale de la colonie, pour servir d’hôtesse au sol pour l’Union Aéromaritime de Transport (UAT), la compagnie aérienne desservant les routes africaines.

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Léopoldine Emma Doualla-Bell Smith est la première hôtesse de l’air noire au monde. Née en 1939 à Douala au Cameroun, à l’époque sous tutelle Française, Smith est une princesse de la famille royale de Douala au Cameroun petite-fille de Rudolph Douala Manga Bell. Elle s’est vue offrir une opportunité rare d’emploi après l’école dans sa ville natale, alors capitale de la colonie, pour servir d’hôtesse au sol pour l’Union Aéromaritime de Transport (UAT), la compagnie aérienne desservant les routes africaines.

Après avoir obtenu son diplôme d’études secondaires en 1956 à l’âge de 17 ans, Smith a été envoyée à Paris par Air France pour suivre une formation d’hôtesse au sol, avant de passer à l’UAT pour s’entraîner en vol. En 1957, elle commence à voler comme hôtesse de l’air avec l’UAT qui fusionnera plus tard pour faire partie de l’Union des Transports Aériens (UTA). À l’époque, elle ne savait pas qu’elle faisait l’histoire en tant que première personne noire à servir comme hôtesse de l’air pour une compagnie aérienne. Elle a pris l’air l’année précédant Ruth Carol Taylor, qui est reconnue comme la première hôtesse de l’air noire aux États-Unis. Le vol initial de Taylor a eu lieu le 11 février 1958, sur un vol de Mohawk Airlines d’Ithaca, New York, à New York.

En 1960, Léopoldine a été invitée à rejoindre Air Afrique, la compagnie aérienne créée pour desservir 11 nouvelles nations francophones indépendantes qui étaient d’anciennes colonies de France. Elle était la seule Africaine qualifiée dans une aviation française, sa carte d’identité d’emploi était No. 001. Elle a été finalement promue au rang de première chef de cabine d’Air Afrique. Pendant les années qu’elle a passé comme hôtesse de l’air, elle a survolé toute l’Afrique et aussi loin que l’Australie.

À cause de la couleur de sa peau, certains passagers blancs la traitaient comme un paria mais les passagers à la peau sombre accueillaient souvent très bien sa présence. Smith a été victime d’harcèlements sexuels fréquents. Une fois, elle a giflé un homme blanc qui l’avait touché là où il ne fallait pas.

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