Pour réécouter en intégralité l’interview de Maurice Somo, cliquez sur le lien ci-dessous:
Ci-dessous, quelques attitudes fortes recueillies lors de cette interview:
A propos de l’Affaire Macaire Waffo, animateur de télévision soupçonné de viol, inceste et pédophilie sur sa fille mineure:
« La famille n’est pas le lieu par essence pour régler ce genre de problème. Celles qui veulent cacher ce genre d’individu doivent être poursuivies et sanctionnées. »
« Longtemps on a pensé qu’il faut régler les affaires d’inceste et de pédophilie en famille mais on se rend compte que le faire protège les criminels »
« Un homme qui a couché sa fille est renié à tout avantage. Ce n’est plus sa fille, il ne peut par exemple plus percevoir la dot de cette fille plus tard, si elle se marie ».
« Autant on ne peut pas emmener les enfants devant les tribunaux pour pornographie, autant les adultes soupçonnés de pédophilie comme Macaire Woafo doivent affronter la justice ».
A propos des actes de pornographie récurrents dans les établissements scolaires de Kribi:
« La pornographie dans les établissements scolaires à Kribi s’explique; parce que Kribi est une ville balnéaire et est soumise au tourisme sexuel. »
« Pourquoi la ville de Kribi ? Parce que c’est une ville balnéaire ».
« Ce qui se passe au lycée bilingue de Kribi est une situation qui est récurrente et ce n’est pas la première fois que la ville de Kribi fait face à ce genre de scandale ».
« Amener des élèves en prison pour pornographie c’est exactement comme si le médecin renvoyait ses patients vers le marabout. »
« Lorsqu’un enfant pose un acte de pornographie dans une école, cette école doit pouvoir le corriger, le redresser, l’accompagner et non l’emmener à la police ou devant le juge ».
« Ces enfants ont un âge contenu entre 14 et 16 ans et c’est l’âge de la puberté. Et à cet âge, c’est une explosion sexuelle qui est déclenchée et puisque les gens s’embrassent partout et font l’amour à l’air libre, les enfants reproduisent cela à la moindre occasion ».
« Les enfants et adolescents assistent à la banalisation de l’acte sexuel à Kribi ».
« Il y en a parmi les touristes qui se livrent à des parties de jambes en l’air publiques parce qu’ils y vont pour ça »
Transcriptions: Laila Djamilatou et Cathy Mintsa